Avant mon burn-out, je pensais que la méditation, c’était pour des gens un peu perchés. Certainement pas pour moi qui courais partout, entre travail, enfants et responsabilités.
Et puis… tout s’est effondré. Plus d’énergie, plus de concentration, juste des pensées en boucle et la sensation d’être en train de me noyer. On me disait souvent : “Tu n’es pas ancrée.”Mais personne ne m’expliquait comment faire. Au lieu de m’aider, ça m’enfonçait encore plus.
La méditation de pleine conscience m’a alors montré que l’ancrage, ce n’était pas un grand mot spirituel, mais quelque chose de très simple : revenir à ce qui est là, maintenant. Ressentir mes pas quand je marche. Savourer une bouchée quand je mange. Écouter une respiration… la mienne.
Au début, ça a été difficile. Mon cerveau saturé n’arrivait plus à se concentrer. Mais grâce à de petites pratiques quotidiennes, j’ai découvert que la concentration, ça se réapprend. Et que la science appelle ça la neuroplasticité : la capacité du cerveau à se reconstruire, même après un burn-out. »