Avant mon burn-out, j’avais beaucoup de jugements sur la méditation. Franchement ? Pour moi, la méditation pleine conscience et toutes ces pratiques bien-être, c’était réservé à des gens un peu… perchés.
Moi, j’étais dans la “vraie vie” : deux enfants, un boulot qui m’écrasait, des factures à payer. Je me disais : “ok, moi je n’ai pas le temps de m’asseoir en tailleur et de respirer, j’ai une vie à gérer !”
Et pourtant… c’est cette pratique que je rejetais qui a fini par me sauver.
Quand méditer semblait impossible
Je vais être honnête : mes débuts en méditation ont été une vraie galère. Après le burn-out, j’avais complètement perdu ma capacité de concentration. Mon cerveau ressemblait à un onglet Internet avec 25 fenêtres ouvertes en même temps.
Dès que j’essayais de me poser, je me faisais littéralement assaillir de pensées :
👉 des scénarios catastrophes,
👉 des “et si…” sans fin,
👉 des souvenirs qui tournaient en boucle.
Alors, m’asseoir et “juste respirer” ? Mission impossible pour moi.
C’est pour ça que j’ai commencé autrement : avec des méditations informelles.
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En mangeant, en prenant le temps de sentir les saveurs.
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En marchant, en écoutant le bruit de mes pas.
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En observant une couleur, une odeur, une texture avec mes 5 sens.
C’était concret, simple, et ça m’a permis de reprendre doucement pied dans le réel.
L’ancrage : redécouvrir ce que ça veut dire
Pendant des années, j’ai entendu des phrases du genre :
“Tu n’es pas assez ancrée.”
Sauf que… personne ne m’expliquait jamais comment m’ancrer. Résultat : au lieu de m’aider, ça m’enfonçait encore plus. Ça nourrissait mes doutes, ça renforçait mon mal-être. Je me disais : “Encore une chose que je ne sais pas faire, encore une preuve que je ne suis pas à la hauteur…”
Puis, grâce à la méditation de pleine conscience, j’ai découvert que l’ancrage, ce n’était pas un concept flou ou mystique. Ce n’était pas réservé à des initiés. C’était quelque chose de très simple :
👉 arrêter de ressasser le passé,
👉 cesser de me faire des films sur l’avenir,
👉 revenir à ce qui est là, maintenant.
Pour moi, l’ancrage, c’est ça : être consciente de ce que je vis, et faire mes choix en conscience.
Et tu sais quoi ? Rien que cette compréhension-là a changé ma vie.
Méditation et neurosciences : la bonne nouvelle
Les neurosciences expliquent que le burn-out abîme nos capacités attentionnelles. En clair, notre cerveau est comme un ordinateur saturé : il rame, il bugue, il n’arrive plus à se concentrer.
Mais la bonne nouvelle, c’est la neuroplasticité. Le cerveau peut se remodeler, récupérer ses capacités, même après une grosse tempête.
La méditation est justement un des moyens les plus puissants pour ça. Cette méta-analyse publiée dans JAMA Internal Medicine montre par exemple que la méditation réduit significativement le stress et améliore l’attention. Et le CNRS confirme que la méditation entraîne des changements mesurables dans notre cerveau.
Moi qui croyais avoir perdu ma concentration à jamais, j’ai découvert qu’avec une pratique régulière, elle pouvait revenir. Et c’est exactement ce qui s’est passé.
Comment commencer quand on se sent débordé ?
Si toi aussi, tu te dis que c’est impossible de méditer avec toutes les pensées qui t’envahissent, je comprends. Je suis passée par là.
Mon conseil : commence petit, commence simple.
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Savoure ton café du matin en pleine conscience.
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Écoute la pluie tomber ou un chant d’oiseau.
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Sens la texture d’un aliment avant de le manger.
Ces mini-pratiques sont des portes d’entrée. Ce sont elles qui entraînent ton cerveau, doucement, sans effort.
👉 Et si tu veux aller plus loin, j’ai créé des formations qui t’apprennent à intégrer la méditation et la pleine conscience dans ton quotidien, même si tu n’as pas de temps : découvrir mes formations.
Des formations pensées pour tous les budgets (parce que je sais ce que c’est de compter chaque euro)
Quand je me suis retrouvée en plein burn-out, j’ai non seulement perdu mon énergie… mais aussi une bonne partie de mes revenus. Et honnêtement, je n’avais pas les moyens de me payer une grande formation ou un accompagnement individuel.
C’est pour ça que je comprends tellement bien ceux qui me disent : “J’aimerais, mais je n’ai pas le budget.”
Je suis passée par là. Et je me souviens combien c’était frustrant d’avoir besoin d’aide sans pouvoir y accéder.
👉 C’est exactement pour cette raison que j’ai créé mes ebooks : des guides pratiques, à petit prix, pour permettre à chacun de découvrir la méditation et la pleine conscience, sans se ruiner. Parce que tout le monde mérite d’avoir accès à ces outils, même quand les finances ne suivent pas.
Puis, pour ceux qui veulent aller plus loin et qui peuvent investir davantage, j’ai conçu deux formules de formation :
✨ La formule collective : un programme complet avec des sessions live en groupe. Tu apprends étape par étape, tu avances avec un vrai cadre, et tu profites de l’énergie du collectif qui motive et rassure.
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Conclusion : méditer, c’est vivre pleinement la réalité
Aujourd’hui, je peux te le dire avec le cœur : la méditation pleine conscience n’a rien de perché. Elle est profondément concrète.
Elle m’a appris à m’ancrer, à calmer mon mental, à retrouver de l’énergie et de la sérénité. Et la science le confirme : même après un burn-out, il est toujours possible de récupérer sa concentration et de retrouver son équilibre.
Alors, si tu as déjà entendu “tu n’es pas ancré.e” et que ça t’a blessé ou fait culpabiliser, respire. Ce n’est pas une étiquette définitive. C’est juste une compétence que tu peux apprendre.
Parce qu’au fond, méditer, ce n’est pas fuir la réalité. C’est enfin apprendre à la vivre pleinement. 🌿
